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La Vindicte ElliptiquePour une sécurité sociale de l'écologie

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Aujourd'hui à 12h15

Pour une sécurité sociale de l'écologie

NOUS DÉFENDONS LA DÉCROISSANCE :

L'ÉCOLOGIE SERA LE FRUIT DES TRAVAILLEUR⋅SES

Pourquoi Vindicte est différente ?

  • Nous prenons acte que le changement climatique a déjà commencé
  • Nous croyons qu’une humanité sans exploitation de l’environnement est possible
  • Nous défendons comme solution la sécurité sociale de l’écologie
  • Nous n’espérons rien de la bourgeoisie pour nous sauver

Nos engagements

  1. On juge les actions climatiques selon les changements dans la production réelle
  2. Ce sont les comportements bourgeois qui sont responsables de la crise : les travailleur⋅ses seront notre salut

1. Assez perdu de temps avec le greenwashing

La décroissance

Qui croit encore les entreprises quand elles prétendent faire des efforts pour l’écologie ? Elles voient l’écologie comme une opportunité commerciale.

Or, l’écologie vient donner un coup fatal à l’idée même de production. Il faut cesser de produire à tout va ! Tout n’est pas bon à produire, sous prétexte d’un marché.

La réponse au changement climatique n’est pas commerciale ; elle est vivante ! Nos vies sont à repenser – et c’est une bonne nouvelle. Enfin… c’est une bonne nouvelle si c’est nous qui repensons tout, et pas les bourgeois. Sinon, vous avez compris, ce sera pareil en vert ; et il y a urgence.

Ce sont celles et ceux qui ont des métiers, l'habileté et l'ingéniosité, qui sont les mieux à même d’imaginer les technologies les plus inattendues et les meilleures.

Mais on ne pourra plus… rien faire/prendre l’avion/rêver…?


Bon, d’abord, tout le monde (très loin de là) ne prend pas l’avion. Seul 11 % de la population mondiale a déjà pris l'avion une fois dans sa vie !

Ensuite, ce serait magnifique que nous autres les exploité⋅es décidions collectivement des inventions dont on veut bien et de celles dont on ne veut pas. Ce serait une première dans l’histoire mondiale qu’on abandonne une invention (considérée comme un progrès technique), au motif que ce n’est pas un progrès social. Cet événement serait considérable !

Et justement. Le voyage, ce n’est pas l’avion. Le voyage, c’est long. On n’ira plus en Nouvelle-Zélande, à New York, à Tahiti, et au Canada la même année. Mais pourquoi ne pas prendre le temps d’y aller ?

Plus généralement, le transport aérien est soit civil, soit militaire, soit commercial, soit de loisir. Abandonner l’avion, ça n’a de sens que pour une seule raison : parce qu’on reprend le temps, et qu’on réduit les distances. Alors il faut abolir les relations d'échanges lointaines (échanges de touristes, d'hommes d'affaire, de marchandises, et de bombes) et préférer les relations proches.

→ C’est l’aspect social dans « sécurité sociale de l’écologie ».

Nous ne voulons pas d’une écologie de la surveillance comme elle se dessine au sein d’une partie de la gauche. Non, il n’y a pas de droit à polluer pour de soi-disant bonnes raisons, ou de droit à polluer-un-peu-mais-pas-trop chacun son tour. Abandonner l’avion, c’est abandonner l’avion pour tout le monde, tout le temps.

C’est abandonner l’idée odieuse d’« aménagement du territoire », et réinventer les transports, fermer les autoroutes, laisser les forêts tranquilles, généraliser les vélos en ville, promouvoir un service public de transport gratuit partout tout le temps, allié à un service public de livraison.

→ L’aspect écologie de cette sécurité sociale-là n’a comme seule limite que l’imagination.

La sécurité sociale de l’écologie : c’est elle qui nous offre le temps. Elle vient non seulement donner ce médicament contre les maladies et reconstruire un hôpital public sacagé par les bourgeois, mais également payer les personnes sans emploi, quelle qu’en soit la raison, celles qui sont à la retraite, ou celles qui s’occupent de leur famille. Tout cela vient s’assurer qu’on ne se retrouve jamais coupé de la société.

→ C’est le mot « sécurité » dans « sécurité sociale de l’écologie ».

2. Il n’y aura pas d’écologie sans les prolos

C’est à Grandpuits que cela s’est vu le plus directement. Les militant⋅es écolos et les grévistes de la raffinerie de Total ont manifesté main dans la main contre la fermeture de cette usine, pourtant polluante. Il n’y a de contradiction que pour le commentateur des grands médias qui ne comprend pas une réalité simple : le militant écolo et le travailleur sont bien souvent une seule et même personne.

Les syndicalistes se battent pour obtenir leur mot à dire sur leur outil de travail. Qui de mieux placer pour réinventer cet outil-là ? Total ? Ou les syndicalistes ? Les usines polluantes cesseront de polluer bien vite. La question est de savoir si cela se fait contre les travailleur⋅ses, ou grâce à ces derniers.

La gestion mondiale de la pandémie a été catastrophique et inutilement liberticide. Les bourgeois, par leurs choix intéressés, que ce soit en matière agricole ou industriel, nous mettent en danger. Total et coronavirus : même combat.

Notre programme

Défendre tous les modes d'action

Pour la planification publique, écologique et sociale


Pour le régime de l'intermittence

Pour une justice vraiment universelle

Pour l'accueil et la régularisation de tous les migrants


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Pour une sécurité sociale de l'écologie

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Vindicte - dernière mise à jour le 2 avril 2023

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