Le 7 juin 2021 à 0h18
Vindicte
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POUR UNE BANQUE PUBLIQUE UNIQUE
QUI SUBVENTIONNE L’ÉCOLOGIE ET LA SOCIÉTÉ
Les scandales financiers comme les finCEN files montrent que les banques font peu de cas de soutenir le terrorisme, les cartels de drogue, ou littéralement n’importe quoi tant qu’il y a du profit à la clef.
En 2020, en pleine pandémie, les banques françaises ont ainsi généré 21 milliards de bénéfice (sur un total de 23 milliards pour la zone euro). Ce sont les mêmes banques qui nous demandent de l’argent quand elles ont fait des bêtises.
La gestion ouvrière des entreprises, c’est ce qui permettra de mettre un terme au capitalisme. Pour cela, il faut une gestion publique des banques – comme ce fut le cas en 45 ou en 82 – pour soutenir ce nouveau modèle.
Au reste, les clients les plus vulnérables ont intérêt à cela. Une banque facture en moyenne 34 € par an à ses clients. Pour un client en difficulté, par contre, c’est 296 €. Les banques se nourissent de la pauvreté et de la misère.
300 000 personnes vivent à la rue en France, 2 000 personnes meurent à la rue chaque année. C’est un échec : il faut abolir le marché de l’immobilier. Pour le faire disparaître, généraliser le principe des HLM, ce serait avoir des organismes en lien avec les mairies qui ont comme devoir de fournir un logement à toutes celles et tous ceux qui en demandent dans la commune.
La fin de la rente immobilière, c’est la fin de la séparation entre les locataires et les propriétaires, c’est la fin de l’exploitation par les propriétaires, c’est la fin des loyers, c’est la fin du mal logement. Et c’est la fin des crédits immobiliers, qui donnent aux banques un contrôle quasi-total sur l’ensemble du territoire.
La socialisation des banques, cela veut dire que les critères de financement nous appartiennent. Les critères de prêt, donc, mais surtout de subvention : le prêt n’est pas l’alpha et l’oméga de toute économie.
Les banques ont comme seul critère le profit qu’elles tirent. Nous voulons des critères écologiques et sociaux. Jamais le critère pour la production, qu’elle soit industrielle ou agricole, ne doit être le profit : c’est partir sur de mauvaises bases.
Pour que l’alimentation soit locale, végane, biologique, il faudra financer les nouvelles pratiques agricoles, beaucoup moins rentables, et qui demandent beaucoup plus de travail – mais qui sont écologiques et bonnes pour la santé. C’est le rôle d’une banque publique que de récompenser ce travail.
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Vindicte - dernière mise à jour le 26 juillet 2024
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